dimanche 15 avril 2007

Voir le mont Tsukuba...


4H00 : coucher
9H00 : réveil
10H00 : départ pour le mont Tsukuba. En vélo.
10H15 : Première pause, le temps d'acheter une carte du coin.
10H20 : c'est reparti : on quitte le centre ville et nous passons à l'attaque. Les années passées à franchir les monts les plus pentus de l'île de Ré ayant fait de moi une bête de guerre, une machine à avaler de la pente (en descente) et occasionnellement du plat (plus rare), je pars considérablement confiant.




****

Très vite, tout s'accélére. Ou plutôt non, tout ralentit. On arrive devant les pentes ardues du Mont Tsukuba (on a évidement choisi la difficulté), qui n'ont absolument rien à envier de celles sur lesquelles les candidats grimpaient avec une barre à interville.
Mais nous ne décourageons pas, et nous arrivons au sommet sans même avoir à poser le p... à appeler un taxi. Nous arrivons au temple de l'entrée, où nous devons poser nos vélos.


13H00 (environ) Passé ce temple, nous prenons le premier chemin qui s'offre à nous. On s'aperçoit assez vite que ce n'est pas un chemin "régulier". C'est-à-dire pas balisé, et que si tout est plat au début, ça grimpe ensuite sérieusement. Mais ça et là, un tronc passant au dessus de l'eau ou bien des traces de marche nous indiquent que nous ne sommes pas les seuls à tenter l'aventure.


Tu entends un bruit d'eau ...
Veux tu aller voir? -> va en 14
Ou préféres tu continuer ta route ? -> continue la lecture...



Capitaine ! Regardez!
C'est l'écharpe de Tchang


Quelques temps plus tard, nous bivouacons. Les faits sont là : nous n'avons ni fusées éclairantes, ni briquet, ni roue de secours. Seulement des pains à hotdog. Sans les saucisses. Nous n'avons d'autre choix que de progresser

Nous reprenons la route, suivant Baptiste, notre Tharkey.
Et alors que la fatigue et le désespoir commençait à se faire sentir, nous eumes une révélation : nous sommes revenus vers la piste.



Nous avons suivi la piste mauve...

Nous reprenons notre ascension, sur une "piste". Par la suite, on appelera piste toute partie de la montagne où on peut trouver des "escaliers", c'est-à-dire des tronçons de bois mis en travers, mais si proche les uns des autres qu'il est impossible de monter une marche convenablement.

Malgré celà, nous poursuivons notre montée à une vitesse comparable à celle des Chevaliers du Zodiaque dans le sanctuaire (on avait révisé nos classiques).








François aux grands pieds

"Allez directement en prison, ne passez pas par la case départ, ne touchez pas 20 000francs."
Raaaaaah 2 fois qu'on se fait avoir!


On croise au passage le funiculaire.
La déception est grande : il n'y a aucun moyen de s'accrocher pendant la montée ou la descente. Comment voulez-vous faire des cascades convenables?

L'un monte, l'autre descend, nous sommes au milieu.
(Le premier qui pense au projet tchou-tchou est prié de se mettre deux claques.)

15H00 : Le pré-sommet : restaurants, souvenirs...
On y trouve des saucisses pour nos pains à hot-dogs. Tout s'emboîte à la perfection!

L'ascension continue : on croise le rocher du crapaud (gama).
On vend d'ailleurs de l'huile de crapaud au mont Tsukuba...

- Le creux horizontal correspond
à la bouche du crapaud-

Au sommet, on trouve un temple et une super vue.


La super vue

Le temple

La descente sera beaucoup plus rapide ~45 minutes, en prenant garde à ne pas se rater dans les escaliers Barbie. Puis c'est le retour en vélo. Même si nos vélos ont trois vitesses seulement, ils ont de -très- bons freins, ce qui nous évite de finir sur orbite.

18H45 : retour à Tsukuba (fiers comme des camions de pompiers) et crevé (pour ma part, je précise), avant de mettre à sac une pizzeria (à volonté pour 9€) avec Paul, Amy et Sovan ...