dimanche 20 juillet 2008

Fuji san




"Qui ne grimpe pas le fuji-san est un idiot, qui le grimpe une deuxième fois est un idiot"

Le week-end du 14, on a décidé de gravir le mon Fuji. Au début, celà devait être une rando de 2 jours, histoire d'arriver là haut pour le 14 juillet et de planter un drapeau / tirer un feu d'artifice. Bon malheureusement, on nous a dit que c'était pas forcément une bonne idée. Tant pis, on l'a fait quand même.

Ayant appris la leçon de nos précesseurs, nous décidons d'arriver bien avant le lever du soleil, de façon à arriver avant les japonais, qui s'immobilisent à ce moment pour prendre en photo le lever du soleil. Logique.

Après le temple situé à la base, on attaque la randonnée, en pleine forêt. Un échauffement avant la vrai montée, mais qui annonce la couleur :

Ca commence bien, on n'est pas tout près...Dernier "vrai" repas (*)

Dernier arrêt avec l'eau courante et des sobas.
On en profite pour faire le plein d'eau et remplir les bouteilles vidées jusqu'alors.


On n'est pas là pour déconner...Ici, les lapins sont cools et prévoyants.

Et c'est reparti. On arrive enfin à la première étape où on croise un groupe qui venait de le faire en courant. Bon, le ton est donné.




Les 5 premières étapes se passent dans la forêt.
Ce qui nous protège du Soleil, bien heureusement.
Sur le chemin, beaucoup de temples et autres bâtiments laissés à l'abandon.

On fait une première pause à la 4ème station, histoire de souffler et de se faire un premier thé.
Demandez le programme


La porte de la première station.
Même pas peur
La troisième station.
Encore le sourire

L'arbre hurleur

Afin de prendre des photos du coucher de Soleil, la première partie du groupe part en avant.
Avec Anthony, nous gardons les arrières, histoire de prendre en photo la station 5bis.




C'est la deuxième pause, juste avant la 6ème station. Il est 19H00, on prend notre diner
sous un ciel bien dégagé et étoilé. La rando devant durer deux jours à l'origine, on a 2 jours de nourriture dans les sacs. Pas de raison de se priver.

La grimpe du Mont Fuji se fait habituellement en partant de la 6ème station. A partir de là, nous grimpons dans le noir. Il n'y a plus non plus de forêt.
Lampe frontale allumée, on attaque l'ascension à 21H00. Un peu à l'aveugle pour commencer.




La 7ème station. Plus vraiment le sourire...
Plus qu'1 km (d'altitude)
Ayant pris un peu de retard pour prendre la vidéo idiote de la station 6, Nicolas et moi partons bille en tête sur la première montée qu'on trouve... avant de se rendre compte que ce n'est pas la bonne : la pente est trop raide et il n'y a pas beaucoup de monde sur notre voie...

Coupant au plus court, on retrouve la montée normale. Galvanisés par les ramens, on marche à une allure forcée jusqu'à qu'on ce qu'on retrouvé le reste du groupe, prenant au passage des raccourcis à la mort moi le noeud.



Arrivé à la station 7, on se sépare, pour que chacun marche à son rythme.
De la 7 à la 8, le chemin est beaucoup plus raide. Se servant des mains pour faire de l'escalade. On atteint assez facilement la base 8.

On décide d'y acheter des cartes postales. Car il y a une poste en haut du mont Fuji.
Erreur Fatale ! Il ne faut PAS acheter les cartes dans un des relais. Ca nous a plombé le rythme. Il a fallu au vendeur tellement de temps pour trouver de nouvelles cartes (après avoir versé de la bière sur les précédentes) qu'on se demandait s'il n'était pas en train de les dessiner lui même.
Toute l'avance s'envole, et on ne compte plus les groupes de japonais qui nous dépassent.
Une fois les cartes payées ("non non, pas besoin de timbres !"). On repart en flèche. Nicolas repart en avant, tel un cabri.

Les 2 dernières étapes sont les plus douloureuses. Complétement démolis (et ne pouvant pas faire demi tour) on continue la montée, profitant des bouchons de japonais pour nous reposer. Car le Fuji est fourbe : il n'y a pas un relais par étape, il y a des relais 8bis, 9bis... De quoi jouer avec nos nerfs... Se servant des murs comme béquilles, la progression continue, jusqu'à ce que je m'appuie sur le mollet d'un japonais...

Accomplissant la jonction avec les fusées parties en tête qui se reposaient sur le bord du chemin, on reforme l'équipe et on reprend la montée illico, Anthony et moi refusant de nous arrêter avant la fin.

On reprend alors la montée jusqu'à ce qu'à l'arrivée au sommet.
Enfin. A 2H45.
Le vent, glacial, souffle fort. Plus rien ne nous protège et le froid arrive très vite.
Après avoir tourné autour du cratère à la lueur des lampes frontales et des quelques lampadaires de la station, on se décide à regarder la boussole pour savoir si on doit tourner autour pour bien se positionner pour le lever du Soleil

Weee ! On est arrivés plein est! Plus besoin de marcher !

Par chance, nous sommes arrivés plein est. Et bien en avance pour avoir le temps de s'installer avant le lever de Soleil. On se trouve en vitesse un bivouac pour la nuit où on s'installe. Les sacs de couchages sortent à la vitesse de l'éclair. Et après un dernier thé et un biscuit, je m'endors sans demander mon reste.

A 3h30, nous sommes réveillé par des japonais qui chantent.
Le sac de couchage a fait son effet... Autant je me suis couché grelotant de froid, autant je me levé en pleine forme (avec pourtant seulement 45 min de sommeil) !
Mais c'est aussi le moment du deuzième effet sac de couchage:
impossible de se lever pour prendre une photo, profitant du rocher posé devant qui offre un support plus ou moins stable et horizontal.




Mode loque activé

Avant l'utilisation d'un point d'appui

Après avoir mitraillé le sommet, et avoir admiré les japonais qui ont crié par 3 fois "Banzai" avant de repartir, on reprend 2 heures de sommeil.
Puis c'est le réveil et le tour d'honneur du cratère, en admirant au passage la splendide file d'attente de 1H devant les toilettes du sommet.







Puis on entame la descente, de l'autre côté de la montagne
Tout d'abord en zigzag, pour le début de la descente, on disparait rapidement dans les nuages et on atteint alors un paysage désertique et brumeux, à l'opposé de la forêt qu'on a traversée lors de la montée. En plus le chemin est en ligne droite et composé de gravats. Les descentes se font donc au pas de course.



Luke, tu ne dois pas y retourner, ils ont tué ta tante et ton oncle !
Mais où est donc Mr Ingalls?
NB : ce n'est pas moi qui ai interprété Carrie




Sortant de la brume comme ça, ça fait très film américain... "Le survivant"
L'arrivée, enfin...
Comme dans tout bon manga, on laisse des trainées de pourssières derrière nous quand on court.
Une petite anecdote pour finir : on avait laissé sur un rocher une carte postale timbrée, afin de voir si quelqu'un la posterait pour nous. Et bien oui. Cools les japonais quand même !

lundi 7 juillet 2008

Houlà, ça sent la poussière ici...

Allez, pour prouver que je ne suis pas mort, je conseille à tous cet excellent film :


Bon, là, normalement, j'avais une super photo d'un pastiche que j'avais vu à Akihabara, mais manque de chance, pas moyen de remettre la main dessus! Rah c'est ballot.

En échange, une série de photos prises dans le métro, avec des personnages de mangas qui font de la pub pour du café en canette (pour les 40 ans du shonen jump).









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Les reconnaissez vous?

Edit : Djizeus : Y aura un truc à gagner