mardi 18 novembre 2008

Pour patienter...

Un café frappé?

dimanche 9 novembre 2008

samedi 8 novembre 2008

Parce qu'il n'y a pas qu'aux States qu'il y a des elections

Il y a qq temps il y a eu des élections municipales à Tsukuba. Ce fut une semaine difficile, vu que tous les candidats ont fait circuler des camionnettes munies de hauts parleurs dans la rue pour faire leur campagne. Ce qui peut servir de réveil, et c'est moins agréable le samedi.

Ici, les albums panini ne sont pas réduits.


Quand on voit le tableau avec ses 42 participants, on peut se poser des questions (Qui a déjà vu 42 candidats pour une municipale en France?).
En fait c'est plus simple, il s'agit de voter d'une part pour le maire et d'autre part pour les parlementaires de Tsukuba. Il y a 2 candidats pour la mairie et les 40 autres sont des candidats pour sieger au parlement de Tsukuba. Sur ces 40, seuls 33 sont elus. John, (le seul occidental canadien -trouve Charlie) n'a donc pas ete candidat pour la mairie mais pour le parlement et d'apres les resultats, parmi les 40 , il a le 2e taux d'election le plus eleve.... Son slogan etant "J'aime Tsukuba".
Pour la petite anecdote, John est une figure locale à Tsukuba, qui a l'occasion tourne dans des films "à petit budget" dans lesquels il joue toujours le président américain -- cf "Le monde coule, sauf le japon" (ce n'est pas le titre exact, mais l'idée est là).

Jouons un brin




QUESTION : A qui est le poisson ?

dimanche 7 septembre 2008

dimanche 20 juillet 2008

Fuji san




"Qui ne grimpe pas le fuji-san est un idiot, qui le grimpe une deuxième fois est un idiot"

Le week-end du 14, on a décidé de gravir le mon Fuji. Au début, celà devait être une rando de 2 jours, histoire d'arriver là haut pour le 14 juillet et de planter un drapeau / tirer un feu d'artifice. Bon malheureusement, on nous a dit que c'était pas forcément une bonne idée. Tant pis, on l'a fait quand même.

Ayant appris la leçon de nos précesseurs, nous décidons d'arriver bien avant le lever du soleil, de façon à arriver avant les japonais, qui s'immobilisent à ce moment pour prendre en photo le lever du soleil. Logique.

Après le temple situé à la base, on attaque la randonnée, en pleine forêt. Un échauffement avant la vrai montée, mais qui annonce la couleur :

Ca commence bien, on n'est pas tout près...Dernier "vrai" repas (*)

Dernier arrêt avec l'eau courante et des sobas.
On en profite pour faire le plein d'eau et remplir les bouteilles vidées jusqu'alors.


On n'est pas là pour déconner...Ici, les lapins sont cools et prévoyants.

Et c'est reparti. On arrive enfin à la première étape où on croise un groupe qui venait de le faire en courant. Bon, le ton est donné.




Les 5 premières étapes se passent dans la forêt.
Ce qui nous protège du Soleil, bien heureusement.
Sur le chemin, beaucoup de temples et autres bâtiments laissés à l'abandon.

On fait une première pause à la 4ème station, histoire de souffler et de se faire un premier thé.
Demandez le programme


La porte de la première station.
Même pas peur
La troisième station.
Encore le sourire

L'arbre hurleur

Afin de prendre des photos du coucher de Soleil, la première partie du groupe part en avant.
Avec Anthony, nous gardons les arrières, histoire de prendre en photo la station 5bis.




C'est la deuxième pause, juste avant la 6ème station. Il est 19H00, on prend notre diner
sous un ciel bien dégagé et étoilé. La rando devant durer deux jours à l'origine, on a 2 jours de nourriture dans les sacs. Pas de raison de se priver.

La grimpe du Mont Fuji se fait habituellement en partant de la 6ème station. A partir de là, nous grimpons dans le noir. Il n'y a plus non plus de forêt.
Lampe frontale allumée, on attaque l'ascension à 21H00. Un peu à l'aveugle pour commencer.




La 7ème station. Plus vraiment le sourire...
Plus qu'1 km (d'altitude)
Ayant pris un peu de retard pour prendre la vidéo idiote de la station 6, Nicolas et moi partons bille en tête sur la première montée qu'on trouve... avant de se rendre compte que ce n'est pas la bonne : la pente est trop raide et il n'y a pas beaucoup de monde sur notre voie...

Coupant au plus court, on retrouve la montée normale. Galvanisés par les ramens, on marche à une allure forcée jusqu'à qu'on ce qu'on retrouvé le reste du groupe, prenant au passage des raccourcis à la mort moi le noeud.



Arrivé à la station 7, on se sépare, pour que chacun marche à son rythme.
De la 7 à la 8, le chemin est beaucoup plus raide. Se servant des mains pour faire de l'escalade. On atteint assez facilement la base 8.

On décide d'y acheter des cartes postales. Car il y a une poste en haut du mont Fuji.
Erreur Fatale ! Il ne faut PAS acheter les cartes dans un des relais. Ca nous a plombé le rythme. Il a fallu au vendeur tellement de temps pour trouver de nouvelles cartes (après avoir versé de la bière sur les précédentes) qu'on se demandait s'il n'était pas en train de les dessiner lui même.
Toute l'avance s'envole, et on ne compte plus les groupes de japonais qui nous dépassent.
Une fois les cartes payées ("non non, pas besoin de timbres !"). On repart en flèche. Nicolas repart en avant, tel un cabri.

Les 2 dernières étapes sont les plus douloureuses. Complétement démolis (et ne pouvant pas faire demi tour) on continue la montée, profitant des bouchons de japonais pour nous reposer. Car le Fuji est fourbe : il n'y a pas un relais par étape, il y a des relais 8bis, 9bis... De quoi jouer avec nos nerfs... Se servant des murs comme béquilles, la progression continue, jusqu'à ce que je m'appuie sur le mollet d'un japonais...

Accomplissant la jonction avec les fusées parties en tête qui se reposaient sur le bord du chemin, on reforme l'équipe et on reprend la montée illico, Anthony et moi refusant de nous arrêter avant la fin.

On reprend alors la montée jusqu'à ce qu'à l'arrivée au sommet.
Enfin. A 2H45.
Le vent, glacial, souffle fort. Plus rien ne nous protège et le froid arrive très vite.
Après avoir tourné autour du cratère à la lueur des lampes frontales et des quelques lampadaires de la station, on se décide à regarder la boussole pour savoir si on doit tourner autour pour bien se positionner pour le lever du Soleil

Weee ! On est arrivés plein est! Plus besoin de marcher !

Par chance, nous sommes arrivés plein est. Et bien en avance pour avoir le temps de s'installer avant le lever de Soleil. On se trouve en vitesse un bivouac pour la nuit où on s'installe. Les sacs de couchages sortent à la vitesse de l'éclair. Et après un dernier thé et un biscuit, je m'endors sans demander mon reste.

A 3h30, nous sommes réveillé par des japonais qui chantent.
Le sac de couchage a fait son effet... Autant je me suis couché grelotant de froid, autant je me levé en pleine forme (avec pourtant seulement 45 min de sommeil) !
Mais c'est aussi le moment du deuzième effet sac de couchage:
impossible de se lever pour prendre une photo, profitant du rocher posé devant qui offre un support plus ou moins stable et horizontal.




Mode loque activé

Avant l'utilisation d'un point d'appui

Après avoir mitraillé le sommet, et avoir admiré les japonais qui ont crié par 3 fois "Banzai" avant de repartir, on reprend 2 heures de sommeil.
Puis c'est le réveil et le tour d'honneur du cratère, en admirant au passage la splendide file d'attente de 1H devant les toilettes du sommet.







Puis on entame la descente, de l'autre côté de la montagne
Tout d'abord en zigzag, pour le début de la descente, on disparait rapidement dans les nuages et on atteint alors un paysage désertique et brumeux, à l'opposé de la forêt qu'on a traversée lors de la montée. En plus le chemin est en ligne droite et composé de gravats. Les descentes se font donc au pas de course.



Luke, tu ne dois pas y retourner, ils ont tué ta tante et ton oncle !
Mais où est donc Mr Ingalls?
NB : ce n'est pas moi qui ai interprété Carrie




Sortant de la brume comme ça, ça fait très film américain... "Le survivant"
L'arrivée, enfin...
Comme dans tout bon manga, on laisse des trainées de pourssières derrière nous quand on court.
Une petite anecdote pour finir : on avait laissé sur un rocher une carte postale timbrée, afin de voir si quelqu'un la posterait pour nous. Et bien oui. Cools les japonais quand même !

lundi 7 juillet 2008

Houlà, ça sent la poussière ici...

Allez, pour prouver que je ne suis pas mort, je conseille à tous cet excellent film :


Bon, là, normalement, j'avais une super photo d'un pastiche que j'avais vu à Akihabara, mais manque de chance, pas moyen de remettre la main dessus! Rah c'est ballot.

En échange, une série de photos prises dans le métro, avec des personnages de mangas qui font de la pub pour du café en canette (pour les 40 ans du shonen jump).









12
34
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7 -8 -9 -10-11-12
13-14-15-16-17-18
Les reconnaissez vous?

Edit : Djizeus : Y aura un truc à gagner

samedi 3 mai 2008

Toujours de Shinjuku



Ca devient une tradition.

(Fait a partir d un Eeepc - qui marche pas top)

vendredi 11 avril 2008

Bikageddon




Y a pas, je suis de retour.

Mais bon, j'ai tout de même trouvé mon maître :


Tout ça pour dire que j'ai dû m'acheter mon propre vélo (Donc s'il y en a qui veulent faire des paris : combien de temps va t il tenir? Quelle partie va être démolie en premier?)

Pour que appreniez quelque chose tout de même, sachez qu'ici, les vélos sont enregistrés auprès de la police. Pas de carte grise mais ça peut poser des problèmes si on ne fait pas les formalités nécessaires lors de la vente du vélo.

Un peu de culture franco nipponne





Pour ceux qui veulent voir à quoi ça ressemble :
http://www.youtube.com/watch?v=8W7Rsd9p3dw


Ou bien (mais ne la regardez pas hein, écoutez la seulement) :
http://www.youtube.com/watch?v=DK1X_n9UJJM&feature=related

(j'ai eu mal à la tête rien que de la regarder !)

mercredi 12 mars 2008

Un week end agité


samedi...


et dimanche

Vous remarquerez les heures du séisme. Tous les deux pendant la nuit, on ne fera pas croire qu'il n'y a pas un complot pour nous empêcher de récupérer.

Le site en question : http://www.jma.go.jp/en/quake/

dimanche 9 mars 2008

La classe japonaise



Rien que pour ça, ça vaut la peine de distribuer des mouchoirs ^ ^
Chose étrange au passage: au Japon, il est impoli de se moucher, mais on distribue des mouchoirs à foison dans les rues - accompagné d'une pub pour tout et n'importe quoi... De quoi refaire un plein de mouchoir pour pas cher me direz vous! Pas tant que ça en réalité, parce qu'il ne sont pas d'une super qualité et pas très épais... Il faut les consommer par paquet en fait.


Un petit post pour rien, pour dire que j'étais toujours vivant malgré...

mercredi 20 février 2008

La nouvelle icône de l'Orient

Tous les grands pays ont leur icône cinématographique qui prouve au reste du monde qu'ils ne sont pas des fillettes : les Etats-Unis ont Bruce Willis, la France a Jean Reno, la Chine a Jackie Chan, l'Inde a captain Barbel, le Japon ne pouvait pas rester à la traîne... Il y a bien eu Calamari wrestler, mais restons sérieux, on a tout de même de sacrés problèmes à comprendre ce qu'il dit.

Voici donc le nouveau visage du Japon, celui qu'on verra : La ménagère de l'enfer.



Quelques extraits du film :

"Je t'avais prévenu Tony... "Même si tu te déguises
en lampadaire, je te retrouverai"

"Et maintenant, à nous deux, boucherie Sanzot"

(juste avant l'explosion)
"De toutes façons, j'aimais pas la couleur..."


Bientôt dans les salles françaises!